• Rien glander, c'est un boulot à plein temps, John Beale l'a exercé pendant treize ans au sein de l'agence américaine de protection de l'environnement. Grassement payé, ce haut fonctionnaire passe son temps à l'étranger et ne se refuse rien : hôtels de luxe, voitures avec chauffeur, vols en première classe. Pour justifier ses notes de frais, il fait croire à son employeur qu'il part en mission secrète pour la CIA. Et celui-ci gobe tout. John va jusqu'à se faire passer pour un ancien combattant ayant contracté le paludisme au Vietnam pour pouvoir se garer sur les places réservées aux handicapés. Aujourd'hui, fidèle à ses habitudes, John continue à ne rien faire. En prison, cette fois !!


  • Un hérisson de 2 mètres, ça vous fait peur ? Le mammifère squatte le jardin de Clapham Common dans le sud de Londres depuis le 16 février dernier. L'auteur de la sculpture a choisi de représenter cet animal car, selon un sondage, 25% des anglais n'en ont jamais vu ! Un signe supplémentaire de la menace d'extinction qui pèse sur le hérisson. Pour sensibiliser les passants à sa cause, l'artiste a renversé les proportions. Gros comme un 4x4, l'animal attire tous les regards ! On est obligé de s'arrêter pour le considérer sous un autre angle. C'est exactement le même procédé que celui utilisé par l'écrivain Jonathan Swift dans son roman les voyages de Gulliver, rédigé en 1721. Le héros se retrouve sur l'île de Liliput, dont les habitants ne mesurent que 6 pouces, environ 15 centimètres. Le voyage à Liliput nous force à voir le monde autrement.


  • La lutte contre le cancer de la peau dispose d'un outil efficace : le dermoscope numérique C-Cube. Créé par une société Toulousaine, il permet d'observer l'épiderme agrandi 50 fois et de prendre des photos haute résolution (10 millions de pixels). Un logiciel dédié archive et compare les photos dans le temps. Plus aucun mélanome en formation n'échappera au C-Cube. Grâce à lui, le dermatologue établira un diagnostic sur des bases plus justes, lui permettant peut-être d'éviter des actes inutiles (ablations du grain de beauté notamment). C-Cube n'est pas le seul dermascope sur le marché, mais il est sans doute le plus précis.


  • Hello !

    Il y a exactement 70 ans, des jeunes types qui n'avaient rien demandé à personne sont venus donner leur courage et, pour beaucoup d'entre eux, leur vie sur les plages normandes. Ils venaient du Canada, de l'Angleterre et bien sûr des USA pour libérer la France (puis l'Europe), de la pire folie que le XXème siècle ait connu.

    C'est un peu tard, mais : merci les gars. On ne vous oubliera pas.

     


  • Pour marquer son attachement à ses sujets bretons, la reine Anne de Bretagne ordonna que son coeur reste à Nantes après sa mort. Il y passa donc 500 ans, à l'abri dans ce reliquaire en or. Il aura fait un seul détour au château de Blois du 15 mars au 6 avril dernier, à l'occasion d'une exposition sur la reine. C'est là qu'elle mourut en 1514. Son corps, lui, est resté à la basilique de Saint-Denis.

     


  • C'est la soif... de l'or qui donna la naissance au Martini. Au milieu du XIXe siècle, la découverte des filons en Californie attire des milliers de prospecteurs. Selon la légende, en 1849, dans la ville de Marinez, un barman voit débarquer un jeune chercheur d'or qui vient de faire fortune. "Champagne!" annonce t-il. Sauf que, dans un coin perdu de l'ouest Américain, aucune trace de ce luxueux vin pétillant. Pour ne pas perdre ce richissime client, le barman lui concocte ce qu'il appelle "un spécial Martinez", une invention de son cru : un volume de vin blanc sucré, trois volumes de gin, de la glace et une olive. En 1862, le barman Jerry Thomas, pionnier dans la création des cocktails, publie The bartender's guide, qui devient une référence pour les barmen. Dans une des éditions ultérieures, le "Martinez" devient le "Martini". En 1910, la marque "Martini" (du nom de l'un de ses créateurs, Alessandro Martini) commercialise une version revisitée du cocktails originel.


  • OK

    175 ans, c'est l'âge du mot OK. L'abréviation de Oll Korrect a vu le jours dans le Boston Morning Post .


  • En apparence, Sandra Denison aime la vie. Rien ne semble pouvoir arrêter la brillante avocate new-yorkaise, qui collectionne les succès professionnels comme les hommes. Elle avance, sûre d'elle, et ne regarde jamais en arrière. Car le terrible drame de son enfance la ronge. La jeune femme revoit encore les flammes lécher les murs de sa maison, se refermer comme un piège infernal sur sa mère. Et ces étranges yeux rouges qui la fixent... 

    Sandra Denison aimait la vie jusqu'à ce qu'une nuit suffise à la faire basculer dans l'horreur. Un message qui ne lui était pas destiné et qu'elle n'aurait pas dû voir, les meurtres atroces de ses proches, une créature invisible qui la poursuit. Pourquoi son père, qu'elle appelle désespérément à l'aide, l'abandonne-t-il maintenant ? La tient-il pour responsable des tragiques événements survenus vingt ans auparavant ?

    Dans une ville comme frappée d'un sortilège et soudainement désertée, Sandra va devoir affronter les secrets qu'elle redoute tant. Seule au monde... ou presque. Car les fantômes surgissent du passé, bien décidés à lui faire endurer le pire des cauchemars. Ils réclament leur dette de sang. Quelqu'un devra payer.

    Aux premières pages de lecture, je me suis dit : la solution c'est facile, c'est... Au milieu du bouquin, surprise de chez surprise, renversement de situation et là moi je dis respect, une fin éblouissante, j'adore.

    ****

    *           Moyen

    **         Bon

    ***       Très bon

    ****     Excellent

     


  • Dès années plus tôt, un accident l'a défiguré. Depuis il vit reclus dans sa grande maison. Jusqu'au jour où surgit Camille...

    Malo a un mauvais sentiment. depuis leur arrivée au domaine de Vaux pour faire les vendanges, Octave, le maître des lieux regarde sa soeur Camille d'un oeil insistant. Le jeune homme voudrait quitter l'endroit au plus vite, partir loin de cette angoisse qui ne le lâche plus. Camille trouve ses inquiétudes ridicules, mais Malo n'en démord pas. L'étrange fascination d'Octave pour Camille, pour ses cheveux d'un blond presque blanc, le met mal à l'aise. Camille, elle, oscille entre attirance et répulsion envers cet homme autrefois séduisant, au visage lacéré par une vieille blessure. Ils se disputent et, le troisième jour, Malo n'est plus là. Personne ne semble s'en soucier, hormis Camille qui veut retrouver son frère à tout prix. Mais leur reste-t-il une chance de sortir vivants de ce domaine, ou le piège est-il déjà refermé ?

    Un suspens haletant, et une fin... j'adore. Dans la même veine que son premier livre : des noeuds d'acier. Bravo.

    ***

    *            Moyen

    **          Bon

    ***        Très bon

    ****      Excellent


  • Philadelphie. Au premier jour du printemps 2010, Agatha sort de prison, mais pas par la grande porte. Après trente ans derrière les barreaux, il ne lui restait que quelques années à faire. Alors pourquoi cette évasion ? Dans une station service proche du campus, elle s'invite à bord de la voiture de Milly dans sa cavale sans rien lui révéler de sa situation. Dotée d'un irrésistible appétit de vivre, Agatha fait voler en éclats la routine confortable de Milly. Vingt ans les séparent, mais au fil du voyage, les deux femmes partagent ces rêves qu'il n'est jamais trop tard pour réaliser et évoquent ces amours qui ne s'éteignent pas. Cinq jours en voiture à travers les Etats-Unis... A chaque étape, une rencontre avec un personnage surgi du passé les rapprochera du secret d'Agatha. 

    Jusqu'où devons-nous aller dans notre enquête insatiable du bonheur ? A quoi ne faut-il jamais renoncer ? Dans ce roman, Marc Lévy réaffirme notre besoin inconditionnel de liberté et nous fait découvrir un pan méconnu de l'histoire américaine.

    Un très beau "road movie" à travers les Etats-Unis, ce n'est tout de même pas "Thelma et Louise", mais j'ai aimé tout le fil de l'histoire, sur le bonheur, je m'y suis retrouvé dans certains choix des différents acteurs de ce livre, bref j'ai passé un très bon moment de lecture, si rapide car je l'ai lu en une traite !!

    ***

    *            Moyen

    **          Bon

    ***        Très bon

    ****      Excellent





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