• La familia grande de Camille KOUCHNER

    C’est l’histoire d’une grande famille qui aime débattre, rire et danser, qui aime le soleil et l’été.

    C’est le récit incandescent d’une femme qui ose enfin raconter ce qui a longtemps fait taire la familia grande.

     

    C'est difficile de cerner ce livre tant je l'ai trouvé confus dans cette balance constante entre haine et amour, admiration et regret.

    Les descriptions de ce monde petit bourgeois bien pensant ne m'ont que peu séduit. La politique, des débats interminables, des intellectuels débridés, la vie c'est pas ça pour moi. Mais ce fut celle de Camille et Victor Kouchner. 


  •  

    Que peut-on encore perdre quand la vie vous arrache le seul être que vous avez jamais aimé ?

    Adam Chapman, architecte de 41 ans, a tout pour être heureux. Il vit depuis huit ans un amour sans nuages avec sa femme Claire. Mais, un matin, un coup de téléphone vient lui annoncer l’inimaginable. Alors qu’elle passait le week-end dans la maison de campagne de ses parents, Claire a été assassinée en lisière d’un bois. En quelques secondes, l’existence d’Adam vole en éclats. Mais ce qui pourrait être une fin n’est qu’un début. Car Adam n’a aucune conscience de la véritable tragédie qui a commencé à se jouer. 

    Dès le lendemain de la mort de Claire, il va découvrir qu’il existe pire que de perdre ce que l’on a de plus cher au monde : le perdre une seconde fois…

     

    Une intrigue incroyablement prenante, formidablement surprenante, et avec une fin qui restera dans les mémoires.

     


  • La Catabase de Jack JAKOLI ★★★★ ♡

    Elle émerge lentement, aveuglée par un projecteur.

    Nue et enchaînée à une table métallique.

    Près d’elle, un homme portant un masque de porc installe une caméra. 

    Il se retourne vers l’objectif et prononce quelques mots avant de saisir un marteau : « J’ai bien reçu vos paiements. Nous allons pouvoir commencer conformément à vos directives. »

    Belgique, été 2006. 

    Un promeneur découvre un corps sauvagement mutilé. 

    Contraint d’intégrer la section criminelle d’un village tranquille, Matt entame sa première enquête.

    Rien ne pouvait le préparer à ce qu’il va découvrir. 

    J'ai carrément adoré et dévoré ce bouquin quasiment d'une traite et c'est sûr et certain, je vais suivre l'auteur de près ! Âmes sensibles s'abstenir ! Les autres, foncez en librairie !! 


  • " Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n’ai pas de cervelle"

    Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu’il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.

    "Léo le triso. Léonard le bâtard."

    Léo n’est pas comme les autres et il a compris que le monde n’aime pas ceux qui sont différents.

    Alors ce qu’il aimerait lui, parfois, c’est disparaître.

    Être ailleurs. Loin d’ici. À Glen Affric.

    Y rejoindre son frère qui est parti en Ecosse et n’en est jamais revenu. Un jour, lui aussi ira voir les cascades, les lacs, les vallées plantées de grands pins majestueux. En attendant, il accepte, et subit ce que ses harceleurs lui infligent. Mais jusqu’à quand ? Car si Léonard est une proie facile et résignée, tout être humain a ses propres limites…

    Intense, percutant, dense, habilement construit, émouvant, éprouvant... Autant de qualificatifs qui peuvent s'appliquer à Glen Affric.

    Une Karine Giebel au sommet de son art. Chapeau bas Madame, bravo !


  • L'enfant réparé ★★★☆

    « Le jour où j'ai appris que j'étais une victime, je me suis senti vivant. »

    On a souvent dit de ses romans qu'ils faisaient du bien. Lui-même a toujours su qu'il écrivait « parce que cela répare ». Que réparait Grégoire Delacourt ? Qui était son père, de plus en plus absent ? Sa mère, qui l'éloignait chaque jour davantage ?

    Histoire d'une famille où l'on porte le déni comme une armure, L'Enfant réparé offre un éclairage unique sur le parcours d'un grand écrivain. Il dit l'écriture comme seule échappatoire, permettant d'abord de fuir avant de dessiner, pas à pas, un chemin vers la faille originelle.


  • Le cricket club des talibans de Timeri N. MURARI

    Quelques mètres de tissu, lisse, fragile et souple, d'un bleu clair métallique, devinrent notre prison... Je disparus, comme d'un coup de baguette magique. Je n'étais plus Rukhsana avec un nez bien à moi, une bouche, des yeux, un front, un menton, des cheveux, mais un linceul vivant, identique à toutes les autres femmes voilées... «Tu arrives à voir ?» demandai-je à Grand-Mère. Nous nous entraînions à porter nos burquas à la maison. «Oui, mais flou...» Elle trébucha contre un coussin et tomba sur un des divans. Elle se redressa en colère : «Je refuse de me montrer en public avec cette... cette... chose !» En 2000, à Kaboul. Le gouvernement islamique impose sa férule à la population, pratiquement tout est interdit, journaux, distractions, jeux, etc. Mais voilà qu'il annonce vouloir promouvoir le cricket, pour prouver à ses opposants que l'Afghanistan peut aussi être une nation sportive. La meilleure équipe ira se perfectionner au Pakistan - ce que certains voient tout de suite comme une possibilité de s'enfuir. Mais il faut d'abord connaître les règles du cricket et s'entraîner. Bien sûr, c'est strictement interdit aux femmes. Or la jolie Rukhsana a joué autrefois en Inde... Au prix d'incroyables ruses, subterfuges et déguisements, elle va mettre sur pied une équipe composée de son frère et de leurs cousins, tous bien décidés à se libérer du joug des talibans. Y parviendront-ils et que risque-t-il d'arriver à Rukhsana l'intrépide, la rebelle ?

     

    Je referme ce livre avec un sentiment mitigé. J'ai aimé la manière dont l'auteur traite la vie et la condition féminine, mais les longs passages sur les règles du cricket sont rébarbatifs à la longue. Murari nous plonge dans le quotidien effrayant de ces femmes afghanes à qui l'ont a ôtées toutes libertés. Certains passages sont particulièrement poignants. le roman est un savant mélange de chronique sociale, de sport et d'amour.

     


  • Ils ont vingt ans. Elle arrive de New York, il vient de Cuba, ils s’aiment. Il lui montre une photo de groupe prise en 1990 dans le jardin de sa mère. Intriguée, elle va chercher à en savoir plus sur ces jeunes gens.

    Ils étaient huit amis soudés depuis la fin du lycée. Certains vont disparaître, certains vont rester, certains vont partir.

    Je me suis parfois un peu perdu au fil de cette lecture mais le talent de l'auteur m'a rapidement remis sur le bon chemin.

     

    C'est un roman poignant, qui évoque avec subtilité et émotion les destins brisés par l'Histoire et la bêtise humaine, l'exil, le déracinement, le lourd poids de l'héritage familial mais aussi la force de l'amour filial. 


  • l'Embuscade d'Emilie GUILLAUMIN ★★★★ ♡

    Nuit d’août. Dans la chambre flotte le parfum de Cédric. Un mois et demi que ce soldat des forces spéciales est en mission. Un mois et demi que Clémence attend son retour avec leurs trois garçons.

    Au petit matin, une délégation militaire sonne à la porte. L’adjudant Cédric Delmas est tombé dans une embuscade avec cinq de ses camarades.

    Aux côtés d’autres femmes, épouses de soldats elles aussi, Clémence se retrouve malgré elle plongée dans la guerre secrète menée par la France au Levant. Avec ces questions lancinantes : que s’est-il réellement passé lors de l’attaque ? Et pourquoi l’armée garde-t-elle le mystère ?

    Un rythme effréné nous emmenant de révélations en révélations.

    Une construction implacable pour nous immiscer dans le fonctionnement des forces spéciales de l'armée. J'ai littéralement dévoré ce roman.

    Et puis cette fin, imprévisible, puissante, émouvante d'une intensité inouïe. 

    L'embuscade a su me toucher en plein coeur. Si vous l'ouvrez, vous n'allez pas pouvoir le lâcher jusqu'au point final. 

     

    FABULEUX.


  • Trois jeunes soeurs ayant fui l’Iran au moment de la révolution trouvent refuge dans un petit village d’Irlande pluvieux et replié sur lui-même. Elles y ouvrent le Babylon Café et bientôt les effluves ensorcelants de la cardamome et de la nigelle, des amandes grillées et du miel chaud bouleversent la tranquillité de Ballinacroagh. Les habitants ne les accueillent pas à bras ouverts, loin s’en faut. Mais la cuisine persane des trois soeurs, délicate et parfumée, fait germer d’étranges graines chez ceux qui la goûtent. Les délicieux rouleaux de dolmas à l’aneth et les baklavas fondant sur la langue, arrosés d’un thé doré infusant dans son samovar en cuivre, font fleurir leurs rêves et leur donnent envie de transformer leur vie.

    Marsha Mehran s’est inspirée de sa propre histoire familiale pour composer ce roman chaleureux et sensuel où la cuisine joue le plus beau rôle. S’y mêlent le garm et le sard, le chaud et le froid, tristesse et gaieté, en une alchimie à l’arôme envoûtant d’eau de rose et de cannelle.Et pour que chacun puisse expérimenter la magie de la cuisine persane, une recette accompagne chaque chapitre du livre.


  • Les yeux de Sophie de Jojo MOYES

    « J’ai cru que c’était la fin du monde. J’ai cru que rien de bon ne pourrait plus m’arriver. Je ne mangeais plus, je ne sortais plus. Je ne voulais plus voir personne. Mais j’ai survécu. Contre toute attente, j’ai fini par surmonter l’insurmontable et, petit à petit, la vie m’a paru vivable. »

    Paris, 1916. Sophie Lefèvre doit prendre soin de sa famille alors que son mari part pour le front. Quand la ville tombe entre les mains de l’armée allemande, au milieu de la Première Guerre mondiale, Sophie est contrainte de faire le service tous les soirs à l’hôtel où réside la Wehrmacht. À l’instant où le nouveau commandant découvre le portrait qu’Édouard a fait de sa femme, cette image l’obsède. Une dangereuse obsession qui menace la réputation, la famille et la vie de Sophie, et va la conduire à prendre une terrible décision.

    Un siècle plus tard, à Londres, Liv Halston reçoit ce portrait en cadeau de la part de son mari avant de recueillir son dernier soupir. Sa vie est bouleversée de plus belle lorsqu’une rencontre fortuite lui permet de découvrir la véritable histoire de ce tableau.

    Jojo Moyes nous livre une fois encore, un récit à taille humaine, aux enjeux déchirants et aux personnages intenses. 





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique