• Un coupable idéal de Steve CAVANAGH

    Corruption, chantage, meurtre : c'est le menu d'Eddie Flynn au petit déjeuner. « Un coupable idéal est un des meilleurs romans que j'aie lus cette année. » John Connolly « Un coup de maître. » Ian Rankin Le FBI suspecte un célèbre cabinet d'affaires new-yorkais de fraude et de malversations. Mais il lui manque un témoin clé pour dévoiler l'affaire. Alors, quand David Child, un des plus gros clients du cabinet, est arrêté pour meurtre, l'occasion est trop belle. La CIA décide de le faire plonger pour l'obliger à révéler « Quand John Grisham rencontre Bruce Willis, c'est speed et intelligent. » Irish Independant « Dès la première ligne, le compte à rebours est lancé. Attachez vos ceintures ! » New York Times Un coupable idéal est la nouvelle aventure juridique d'Eddie Flynn, cet ancien escroc reconverti au barreau dont l'intelligence, la débrouillardise et le sens de la justice font mouche au sein du prétoire. On retrouve sa verve, ses répliques et ses contre-interrogatoires brillants au beau milieu d'une affaire de corruption qui n'est pas sans rappeler les Panama Papers. La CIA exerce une énorme pression sur Eddie pour qu'il fasse condamner un homme innocent. Mais Eddie a plus d'un tour dans son sac pour faire éclater la vérité.

    Un très bon roman qui tient en haleine.


  • Cinq auteurs de romans noirs se retrouvent à Crescent House, une maison isolée, érigée au creux d’une vallée perdue de l’Arkansas pour un week-end de création dans une ambiance propice à l’imagination la plus lugubre. De fait, la rumeur locale prétend qu’en 1965, un écrivain, nommé Bill Ellison, y aurait été assassiné par des membres du Ku Klux Klan. D’autres disent qu’il aurait lui-même tué son épouse avant de se donner la mort.

    Alors que le week-end passe, les nouveaux habitants de Crescent House disparaissent l’un après l’autre … Une famille entière, bien sous tous rapports, est massacrée dans la ville voisine. Quel est le lien entre passé et présent, entre locataires d’hier et d’aujourd’hui – entre légende et réalité ?

    Des thèmes très intéressants. Une ambiance d'horreur et glauque, j'ai passé un excellent moment avec ce thriller pour le moins original !

     


  • Loin d'Alexis MICHALIK ★★★★ ♡

    Tout commence par quelques mots griffonnés au dos d'une carte postale : "Je pense à vous, je vous aime." Ils sont signés de Charles, le père d'Antoine, parti vingt ans plus tôt sans laisser d'adresse. Avec son meilleur ami, Laurent, apprenti journaliste, et Anna, sa jeune soeur complètement déjantée, Antoine part sur les traces de ce père fantôme. C'est l'affaire d'une semaine, pense-t-il... De l'ex-Allemagne de l'Est à la Turquie d'Atatürk, de la Géorgie de Staline à l'Autriche nazie, de rebondissements en coups de théâtre, les voici partis pour un road movie généalogique et chaotique à la recherche de leurs origines insoupçonnées.

     

    Un roman qui nous emporte très loin, rempli de péripéties. Un roman aux multiples rebondissements dont les 762 pages se dévorent d'une traite. Fascinant !

     


  • Je vous souhaite de bonnes vacances.

    je vous retrouve le dimanche 5 septembre pour un nouvel article.

    à partir de cette date, un article paraitra chaque dimanche.

    Bruno.


  • Autrefois escroc, Eddie Flynn est passé de l’autre côté des barreaux en devenant un avocat craint de toute la profession. Alors qu’il a déserté les prétoires depuis plus d’un an, il est contraint de défendre Volchek, un chef mafieux, pour sauver sa vie et celle de sa fille. Il a 48 heures pour gagner son procès pour meurtre, ou la bombe attachée dans son dos explosera.

    Quel bagout, l'art de l'avocat dans toute sa splendeur, une très belle découverte, merci Karine !!


  • Trois de Valérie PERRIN

    « Je m'appelle Virginie. Aujourd'hui, de Nina, Adrien et Etienne, seul Adrien me parle encore.

    Nina me méprise. Quant à Etienne, c'est moi qui ne veux plus de lui. Pourtant, ils me fascinent depuis l'enfance. Je ne me suis jamais attachée qu'à ces trois-là. »

    1986. Adrien, Etienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.

    2017. Une voiture est découverte au fond d'un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l'événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d'enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d'amitié ?

    Un roman éblouissant, moderne, rempli de suspense, qui touche des tas de sujets actuels avec délicatesse et bienveillance ! C'est un énorme coup de coeur pour moi !


  • "L'homme venait de me déposer dans un décor de rêve, dont je n'aurais même pas soupçonné l'existence. L'hôtel en lui-même était imposant, majestueux ; les pierres, les grands volets, les immenses platanes tout autour de la cour, la fontaine couverte de mousse qui lui conférait un aspect féerique. Je ne tiendrais pas deux jours, je n'étais pas à ma place. Devais-je fuir immédiatement, retrouver ma vie d'errance dont je connaissais les codes, où je savais comment survivre, ou bien rester et tenter ma chance dans ce monde inconnu, étranger, mais qui exerçait sur moi une attraction aussi soudaine qu'incontrôlable ?

    Et si le pouvoir d'un lieu était d'écrire votre histoire ?

    Je vous invite fortement à pousser la porte de la Datcha, au risque d'être pris dans un tourbillon de sentiments forts, où les relations humaines sont racontées mieux que jamais. 


  • « Tant de fois je me suis tenue avec des mourants et avec leurs familles. Tant de fois j’ai pris la parole à des enterrements, puis entendu les hommages de fils et de filles endeuillés, de parents dévastés, de conjoints détruits, d’amis anéantis… »

    Etre rabbin, c’est vivre avec la mort : celle des autres, celle des vôtres. Mais c’est surtout transmuer cette mort en leçon de vie pour ceux qui restent : « Savoir raconter ce qui fut mille fois dit, mais donner à celui qui entend l’histoire pour la première fois des clefs inédites pour appréhender la sienne. Telle est ma fonction. Je me tiens aux côtés d’hommes et de femmes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits. »

    A travers onze chapitres, Delphine Horvilleur superpose trois dimensions, comme trois fils étroitement tressés : le récit, la réflexion et la confession. Le récit d’ une vie interrompue (célèbre ou anonyme), la manière de donner sens à cette mort à travers telle ou telle exégèse des textes sacrés, et l’évocation d’une blessure intime ou la remémoration d’un épisode autobiographique dont elle a réveillé le souvenir enseveli.

     

    Nous vivons tous avec des fantômes : « Ceux de nos histoires personnelles, familiales ou collectives, ceux des nations qui nous ont vu naître, des cultures qui nous abritent, des histoires qu’on nous a racontées ou tues, et parfois des langues que nous parlons. » Les récits sacrés ouvrent un passage entre les vivants et les morts. « Le rôle d’un conteur est de se tenir à la porte pour s’assurer qu’elle reste ouverte » et de permettre à chacun de faire la paix avec ses fantômes…

     

    Un livre très lumineux, livre d'une intelligence et d'une sensibilité rares, à lire et...à offrir.


  • Jean-Michel est très heureux, en apparence : il a une femme brillante, un enfant éveillé, une belle carrière dans l’immobilier. Pourtant, ce bonheur est illusoire. Les bleus sur sa joue pourraient être imputables à un mauvais coup au rugby. S’il n’ose pas en parler, c’est parce que la vérité est dérangeante. Un homme battu, c’est le déshonneur, mais battu par sa femme, c’est l’extrême soumission, la castration au ciseau à bois. Jean-Mi endure les gifles et reste avec sa femme, jusqu’au jour où une rencontre improbable lui ouvre les yeux sur sa vie de couple. 

    Un roman bouleversant, fort et touchant. Ecrit par un auteur que j'affectionne tout particulièrement qui à chaque parution fait mouche. Je me suis pris une vraie claque en lisant se livre. Un très coup de coeur.


  • Testament à l'anglaise de Jonathan COE

    Tabitha Winshaw a 81 ans et elle est folle. 

    Démence sénile ? Pas du tout. Elle a perdu l'esprit un soir de l'hiver 1942 quand son frère préféré, Godfrey, a été abattu par la DCA allemande au-dessus de Berlin. Le chagrin alors? Ce n'est pas cela non plus.

    Elle est persuadée que la mort de Godfrey a été commanditée par son frère aîné, Lawrence, qu'elle déteste.

    Une folle dans la famille, l'aristocratie britannique en a vu d'autres. Mais voilà que Tabitha se mêle de commander à Michael Owen, un jeune homme dépressif, une histoire de la dynastie des Winshaw qui occupe tous les postes-clés dans l'Angleterre des années quatre-vingt.

    Il y a du jeu de massacre dans l'air d'autant que Tabitha n'est peut-être pas aussi folle qu'il y paraît.

    Voilà un roman dont je ne sais pas trop quoi penser car je n'ai pas eu beaucoup d'affinités avec.





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique