• La maison où Patrick a passé toute sa jeunesse n'est pas une demeure comme les autres. Quinze ans plus tôt, elle a été le théâtre d'un drame inconcevable : toute une famille y a été retrouvée, massacrée. Patrick garde pourtant des souvenirs irremplaçables dans ces lieux, comme seule l'enfance sait en créer. Il décide de la racheter. Sa femme, Sarah, et leurs deux enfants s'y installent à contrecœur. Le délabrement, l'atmosphère sinistre qui colle à la maison oppressent Sarah. Ses psychoses reprennent, de plus en plus sombres. Des voisins épient chacun de ses mouvements. La tension monte.

    L'ambiance est quant à elle lourde et pesante, le suspense est bel et bien au rendez-vous. C'est un bon thriller psychologique ! 


  • « Je la suis depuis plusieurs jours. Je sais où elle fait ses courses, où elle travaille. Je ne connais pas la couleur de ses yeux ni comment est son regard quand elle a peur. Mais je le saurai bientôt. »

    Incapable de dire non au séduisant et énigmatique inconnu qu’elle vient de rencontrer dans un bar, Mia Dennett accepte de le suivre jusqu’à chez lui. Sans savoir qu’elle vient de commettre une grave erreur. Et que rien, jamais, ne sera plus comme avant.

    Une enquête tout de même un peu plate (avec un final assez prévisible) mais une lecture fort sympathique.


  • À la veille de ses seize ans, Kevin Khatchadourian exécute neuf personnes dans son lycée. A travers des lettres au père dont elle est séparée, sa mère retrace l’itinéraire meurtrier de leur fils. Un roman coup-de-poing, violent, complexe, qui s’attaque aux pires des tabous.

    Un livre dans lequel je ne suis pas du tout entrée. Je l'ai trouvé très ennuyeux et agaçant, je n'ai pas pu dépasser la 150ème page. 


  • Pension complète de Jacky SCHWARTZMANN ★★★★ ♡

    Dino Scala, habitué au faste de la vie luxembourgeoise, se voit obligé de séjourner aux Naïades, un camping perché sur les hauteurs de La Ciotat. Là, au royaume des tentes Quechua, il fait la connaissance de son voisin de bungalow, qui semble aussi perdu que lui : un écrivain célèbre, goncourisé même. Charles Desservy est venu ici se reconnecter à la vraie substance de la vie : les gens normaux.

    Et, dans ce dernier cercle de l’enfer – un camping bondé en plein été dans le Sud de la France –, les cadavres commencent à s’accumuler gentiment autour d’eux…

    C'est drôle, absurde, méchant. Les personnages sont eux aussi tour à tour drôles, absurdes et méchants. J'ai ri beaucoup ri. La fin est pourtant totalement glaçante. Un portrait social au vitriol, de l'humour noir, de la baston et du champagne à volonté. 


  • Les douleurs fantômes de Mélissa DA COSTA ★★★★

    Rosalie, Gabriel, Tim, Anton et Ambre formaient un groupe d’amis soudé jusqu’à ce qu’un drame les éloigne les uns des autres. C’est pourtant un appel au secours qui, cinq ans après, va à nouveau les réunir. Entre silences amers et regrets, ces retrouvailles vont raviver leurs douleurs fantômes et bousculer leurs certitudes : mènent-ils vraiment la vie dont ils rêvaient ? Un rendez-vous à la croisée des chemins qui leur prouvera qu’on peut se perdre de vue, mais pas de cœur… Et qu’il n’est jamais trop tard pour changer de vie et être heureux.

    Je trouve que c'est une suite réussie (Je revenais des autres) et j'ai cette fois-ci laissé les personnages avec plus de sérénité. Si vous avez aimé je revenais des autres, n'hésitez pas.

     


  • Je revenais des autres de Mélissa DA COSTA ★★★★ ♡

    Il a quarante ans, il est marié, directeur commercial et père de deux enfants. Elle a vingt ans, elle n’est rien et elle n’a personne. Que lui. Quand elle essaie de mourir, il l’envoie loin, pour qu’elle se reconstruise, qu’elle apprenne à vivre sans lui. Pour sauver sa famille aussi. C’est l’histoire d’un nouveau départ dans un village de montagne, l’histoire d’un hôtel, de saisonniers qui vivent ensemble, qui se jaugent, se méfient, se repoussent… C’est l’histoire d’amitiés, de doutes, de colère, de rancœur, d’amour aussi. C’est l’histoire des autres… ceux qu’on laisse entrer dans sa vie… ceux qui nous détruisent mais surtout ceux qui nous guérissent.

    Une auteure formidable ! Quelle beauté encore que ce roman !!! Des personnages sublimes et des sentiments forts...


  • L'Âge d'or de Renée ROSEN ★★★★ ♡

    Enfant, Alva a assisté à la ruine de son père et à la déchéance de sa famille. Depuis, elle s’est juré de ne plus jamais connaître la misère et de prendre sa revanche sur le destin.

    Mais dans cette Amérique du tournant du xxe siècle, tenue d’une main de fer par une bourgeoisie vieillissante sûre de ses privilèges, quelle place pour une femme, certes ambitieuse mais roturière ?

    Le mariage, d’abord. À force de manigances, Alva épouse un héritier Vanderbilt et s’assure ainsi une fortune colossale.

    L’image, ensuite. Invitations fastueuses, bals extravagants, Alva ne recule devant rien. Et tant pis pour celles qui ne voient en elle qu’une cocotte parvenue.

    La couronne, enfin. Alva va trouver sur son chemin la reine de la ruche, celle qui fait et défait les réputations, adoube ou exclut selon son bon plaisir : Caroline Astor.

    Une fresque historique impressionnante, où l'extraordinaire le dispute à l'intimité familiale. Une superbe découverte.


  • un long si long après-midi d'inca VESPER

    Dans un quartier riche et ensoleillé de Los Angeles, tout semble parfait. Mais la perfection n’existe pas, et là où il y a soleil, il y a ombre.

    Secrets et tragédies se cachent à chaque coin de rue.

    « Hier, j’ai embrassé mon mari pour la dernière fois. Il ne le sait pas, bien-sûr. Pas encore. En réalité, j’ai du mal à y croire moi-même. Pourtant, quand je me suis réveillée ce matin, j’ai su que c’était vrai. »

    C’est l’été 1959, les pelouses bien taillées de Sunnylakes, en Californie, cuisent sous le soleil. Dans la chaleur étouffante d’une trop longue après-midi, Joyce, une mère de famille comme on en rencontre dans les belles histoires du rêve américain, s’ennuie. Ses enfants crient, son mari va bientôt rentrer, les minutes rampent comme des limaces.

    C’est l’été 1959 et Ruby, la femme de ménage de Joyce, rejoint la maison où elle doit effectuer ses dernières heures de travail de la journée. Mais Joyce a disparu et ne subsiste plus dans la cuisine qu’une mince tâche de sang sur le sol.

    C’est l’été 1959 et quand on suspecte un crime, la femme de ménage noire et célibataire est toujours la meilleure des suspectes. Le fusible à faire sauter pour éviter que n’explose le grand miroir des faux semblants. Si ce n’est que Ruby a décidé de se saisir de son propre sort. L’émancipation féminine et raciale n’est pas encore à la mode, mais elle est déterminée à faire entendre sa voix.

    Envie d'une enquête policière dans un décor à la Desperate Housewives ? C'est la lecture qu'il vous faut !!

     


  • "Ce rêve, Sébastien Duvauchel a décidé de le mettre en pratique le jour de ses 50 ans. Depuis vingt ans, il note soigneusement dans un petit carnet toutes les offenses qui lui sont faites. Il l’appelle son carnet des rancunes. De l’humiliation subie quand il était adolescent au divorce jamais digéré, en passant par des querelles de voisinage autour d’enfants bruyants, Sébastien a noté minutieusement chacun des affronts qu’il a vécus. Collègues, voisins, amis proches, famille, personne n’échappe à sa liste. Il la parcourt régulièrement, la relit consciencieusement pour entretenir le souvenir de chaque nom, de chaque fait. Car il s'est promis de régler tous ses comptes, un par un, quand il aurait 50 ans. Et il prévoit un final en apothéose pour l’homme qui lui a fait le plus de mal. Tellement mal que le seul châtiment envisageable est la mort. Un jour, en sortant de chez lui, Yannick Lemaire remarque une silhouette étrange abritée sous un porche. Sans doute simplement quelqu’un qui s’abrite de la pluie… Mais cet homme vêtu d’un imperméable sombre, portant des lunettes noires et une casquette NY, qui le met étrangement mal à l’aise, se met à le suivre. Pour Yannick, le chemin de croix commence."

    J'attendais du noir, une intrigue haletante, j'attendais d'être surpris à chaque page par l'histoire, et là c'était plutôt des vengeances de gamins. 


  • La seconde vie d'Eva Braun de Grégor PEAN ★★★★

    19 avril 1945. L'Armée rouge marche sur Berlin. Adolf Hitler et Eva Braun sont réfugiés dans leur bunker. La fin de règne approche.

    Hitler a déjà planifié son suicide, mais pourquoi Eva, sa douce ingénue, devrait-elle subir le même sort ? Le Führer orchestre alors la fuite de sa maîtresse. Et rien ne se passera comme prévu...

    Un roman passionnant et tout à fait singulier. 





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