• Bâti pour être un palais céleste du Dieu Indra, le Bayon ressemble en effet à un rêve, avec sa forêt de tours sculptées de visages géants aux sourires empreints de sérénités. 

    Ce monument énigmatique, construit à la fin du XIIe siècle par le roi Kmer Jayavarman VII, est un des derniers "temples montagnes" du site d'Angkor. Simulacre du Mont Meru qui domine la ville royale, il constitue l'incarnation du monde céleste et se trouve au centre d'Angkor Thom, l'antique capitale des souverains Kmers où subsistent encore les ruines du Palais Royal, les Tours Suor Prasat et un certains nombre de temples, dont un autre "Temple Montagne", le merveilleux Baphuon. A la vue de l'ensemble de ces monuments, on se prend à imaginer la splendeur de cette grande capitale, et la foule qui y grouillait.

    Temple de pierre enlacé par les lianes et ombragé par les figuiers géants, la Bayon est moins une oeuvre architecturale que le reflet de l'esprit d'un grand mystique, le roi bouddhiste Jayavarman VII. Mais ce qui caractérise avant tout le temple c'est l'utilisation à profusion des tours à visages qui constituent une masse de pierre partant à l'assaut du temple montagne. Au nombre de 54 à l'origine, elles ne sont plus que 37 aujourd'hui, formant au sein du temple un décor surréaliste.

    Regardant dans toutes les directions, les quatre visages de chaque tour sont des images de Bouddha aux quatre vertus incommensurables. Trois postures sont représentées, visages à yeux ouverts, à yeux mi-clos et yeux fermés, et sur chacun d'eux flotte un envoûtant sourire.

    L'ensemble d'Angkor Thom est conçu comme une illustration en trois dimensions du mythe indien de la création du monde par le barattage de la mer de lait. Dès que l'on arrive sur la magnifique porte sud, on marche sur la haie d'honneur de démons et de dieux tenant un nâga, ce serpent fabuleux à cinq têtes. Ils sont prêts pour le barrage de la mer de lait !

    Le Bayon est un monde en soit, un site d'une complexité extraordinaire que l'on parcourt avec le sentiment étrange d'être dans un autre monde.

    Les quatre vertus incommensurables de Bouddha sont la bienveillance, (souhait que tous les êtres trouvent le bonheur), la compassion, (qu'ils soient libérés de la souffrance et des causes de la souffrance), la joie sympathisante, (qu'ils trouvent la joie exempte de souffrance), et l'équanimité, (qu'ils demeurent libres de partialité, d'attachement et d'aversion).


  • Hunter Yeton, 6 ans, est tombé amoureux de l'une de ses camarades de classe et lui a fait un baisemain en plein cours. La réaction de l'équipe pédagogique de la Lincoln School de Canon City, dans le Colarado, ne s'est pas fait attendre : Hunter a été suspendu plusieurs jours de l'école. Motif : harcèlement sexuel. Le journal The Gazette relève que, selon la mère de l'enfant, la décision d'exclure son fils était disproportionnée !!!!!!


  • A quelques kilomètres au sud du Caire, sur le site de Gizeh, juste après les dernières maisons, surgit tout à coup le grand Sphinx. C'est le symbole national de l'Egypte ancienne et moderne.

    Constitué d'un seul bloc de 57 mètres de long et de 20 mètres de hauteur, (sans les pattes qui ont été ajoutées après), son corps est celui d'un lion et sa tête du Pharaon Chéphren qui, vers 2500 ans avant JC, voulut protéger les pyramides des rois. Il porte le nemes, coiffure royale d'où pointe un cobra femelle qui brûles les flammes contre les ennemis.

    Ce grand sphinx qui, à l'origine, était entièrement recouvert de plâtre peint (visage et corps en rouge, coiffure en bleu et jaune), est le plus ancien sphinx en Egypte ancienne. Depuis 4500 ans, il garde les trois grandes pyramides de Chéops, Chéphren et Mykérinos, nécropole que l'ancien égyptien nommait "Imntt", c'est à dire "l'ouest", un lieu toujours entouré de magie et de mystère.

    Le mot sphinx est un mot gris issu de la langue égyptienne ancienne : "shsp enkh", qui signifie : "la statue vivante". Malgré de nombreuses tentatives d'ensablement par le désert, cette statue vivante est toujours là (quoique maintenant ensevelie jusqu'à mi-corps) et demeure l'une des incontournable sept merveilles du monde.

    Une légende tenace soutien que le nez du Sphinx a été détruit par un boulet de canon tiré de travers par les soldats de Napoléon Bonaparte. Pure calomnie ! En réalité, comme l'a découvert l'historien allemand Ulrich Haarmann en 1980, le visage du Sphinx fut endommagé en 1378 par le musulman Mohammed Sa'im al-Dahr qui considérait la statue comme une idole païenne. Il fut pendu et son corps brûlé au pied même du lion à tête humaine.

    Entre les pattes antérieures du Sphinx se trouve une stèle en granite qui s'appelle "la stèle du rêve", attribuée à Thoutmosis IV, en 1401 avant JC. Cette stèle nous raconte qu'après un jour de chasse dans le désert, Thoutmosis rêva qu'il deviendrait roi à condition de délivrer le dieu des sables pour qu'il puisse respirer. Thoutmosis bâtit alors un mur pour retenir les sables, mur dont on peut voir quelques restes aujourd'hui.


  • Délivrance de Jussi Adler Olsen

    Sur le bureau de Morck, un étrange message découvert au nord de l'Ecosse dans une bouteille oubliée sur le rebord d'une fenêtre. Un SOS écrit en lettres de sang par un jeune Danois enlevé avec son frère des années plus tôt. Canular ? peut-être pas...

    On retrouve dans ce livre le surprenant trio d'enquêteurs du Département V de la police de Copenhague, en charge des affaires non résolues. L'imprévisible inspecteur Carl Morck et ses deux assistants, Assad, mystérieux réfugié politique syrien au flair infaillible et Rose secrétaire tout assis singulière.

    J'ai adoré ce livre qui a reçu le prix Clé de verre du meilleur thriller scandinave, du suspens du début à la fin. Je vais commencer la suite immédiatement : dossier 64, une vieille affaire qui date des années 50. A Plus pour vous en dire plus.

    éééé

    é    Moyen

    éé   Bon

    ééé  Très bon

    éééé Excellent

     


  • La grande muraille en Chine

    Telle l'épine dorsale d'un immense dragon endormi, la rance Muraille serpente d'est en ouest sur la crête des collines, des montagnes et des déserts de Chine, de la frontière de Corée jusqu'au désert de Gobi.

    L'édification de la Grande Muraille de Chine commença bien avent l'ère chrétienne. La construction, qui dura plus de 2000 ans, débuta au VIIème siècle avant JC et s'acheva à la fin de la dynastie des Ming au XVIIème siècle.

    "Celui qui n'a jamais marché sur la Grande Muraille n'est pas un homme véritable" disait Mao Zedong. Il est vrai que c'est la structure architecturale la plus importante jamais construite par l'homme ! Elle parcourt 6700 kilomètres environ et sa largeur varie entre 5 et 7 mètres, tandis que sa hauteur évolue entre 5 et 17 mètres. En réalité, la Grande Muraille n'est pas un seul et unique tronçon. Il s'agit en effet de multiples parcelles qui étaient destinées à protéger la Chine de l'envahisseur, principalement les Mongols. Tous les 100 mètres environ, elle est ponctué de tours de guet qui servaient vraisemblablement de chambres pour les soldats et offraient de minuscules lucarnes permettant de tirer des flèches.

    Pourtant, au départ, le but premier de la Grande Muraille était seulement d'empêcher les troupeaux des tribus voisines de se mélanger avec ceux de l'empire Chinois, de manière à éviter les conflits. Au début, la muraille était donc aisément franchissable par une armée en raison de sa faible hauteur. Sa construction véritable fut entamée sus la Dynastie Qin, de l'an 221 à 206 avant JC, lors de l'unification de la Chine par le premier Empereur Qin Shi Huang. C'est sous sa Dynastie Qing, au XVIIIème siècle, que la Grande Muraille de Chine prit sa forme actuelle pour empêcher les armées Turques et Mongoles d'envahir la Chine.

    Beaucoup de personnes ont participé à la construction du mur. On dit que si les personnes ne travaillaient pas assez dur on les tuait. C'est pourquoi on prête à la Grande muraille la réputation d'être le plus grand cimetière au monde, à cause des des millions d'ouvriers morts pendant les travaux. Il faut noter tout de même qu'ils ne furent pas enterrés dans la muraille même, mais dans les environs immédiats.

    On a longtemps prétendu que la Grande Muraille était la seule construction humaine visible de la Lune à l'oeil nu, mais ce n'est qu'une légende. Après une première affirmation erronée, l'Agence Spatiale Européenne a démontré en 2004 que la Grande Muraille n'apparaissait même pas sur les clichés des satellites !


  • Le grand canal de Venise en Italie

    Au coeur de la cité de Venise serpente le Grand Canal, en forme de S inversé, symbole de la ville et de son art de vivre.

    Nommé Canal Grande ou encore Canalazzo par les Vénitiens, le Grand Canal est le principal canal qui traverse majestueusement Venise. Coupant en deux la célèbre cité italienne. Il s'étire sur près de 3800 mètres, de la place Saint-Marc jusqu'au Ponte della Libertà.

    Cette simple oie d'eau naturelle qui ne doit rien à la main de l'homme, n'a pratiquement pas changé depuis le XVIIIème siècle. Avec ses palais qui bordent ses rives, elle offre à chaque instant une suite de perspectives plus impressionnantes les unes que les autres, si bien que l'on se sent touché au plus profond de soi-même par cette séculaire volonté de construire contre vents et marais, dans un perpétuel combat contre la mer.

    On compte 120 palais sur le Canal Grande et chacun a son histoire et un nom connu de tous les Vénitiens. Les prestigieuses façades, oeuvres des corporations des maîtres-artisans de la ville, témoignent de la prospérité du négoce de Venise au cours des siècles. Tel un fabuleux musée à ciel ouvert, le voyageur ébloui y voit défiler les courants successifs de l'art Byzantin, de l'art Gothique, de l'art de la Renaissance et enfin de l'art Baroque et Maniériste.

    Quatre ponts franchissent le Grand Canal, dont le plus célèbre le Pont du Rialto, mais Venise a vécu longtemps sans avoir de pont de pierre. Sur les îlots de Rivo Alto où naquit la petite agglomération, les marchands, les fermiers, les maraîchers, les orfèvres, les ébénistes et les pêcheurs passaient sur un pont de bois qui s'écoulât trois fois avant l'utilisation de la pierre.

    L'arche prestigieuse du pont du Rialto, qui fut construite à la Renaissance (1588-1592), fut dessinée par Da Ponte qui avait emporté le concours devant Michel Ange. Mais les boutiques qui s'y trouvent aujourd'hui n'ont fait leur apparition que bien plus tard...

    Le Grand Canal fonctionne comme n'importe quelle avenue, à ceci près qu'on n'y rencontre pas de voitures... Tout circule sur l'eau, qu'il s'agisse des ordures ménagères, des livraisons de produits alimentaires, des matériaux de construction, des gravats, des ambulances, et bien sûr des célèbres vaporetti !


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    Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'oeil de la stèle qu'il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses 24 vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent toux deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante.

    Enfin une histoire d'amour qui n'est pas gnangnan ! Au contraire ce livre est bourré d'humour du début à la fin. Les pensées de Désirée répondent aux pensées de Benny en alternance. Les deux personnages sont attachants. 

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  • L'histoire de l'obélisque à la Concorde

     

    En remerciement de la collaboration d'ingénieurs Français en Egypte, le vice-roi Méhémet-Ali offre à la France un obélisque du XIIIème siècle avant JC. Reste à aller récupérer le monolithe de 220 tonnes à Louxor !

    L'histoire de l'obélisque à la Concorde

     

    La mission du ministère de la marine : transporter un obélisque de 22,37 mètres de haut et de plus de 220 tonnes le long du Nil puis la Méditerranée, l'Atlantique et enfin sur la Seine. Des suggestions ? On propose de le couper en petits morceaux pour le reconstituer en France... Un sacrilège, selon l'égyptologue Champollion. Autre idée : ranger l'obélisque dans un coffre cylindrique et le transporter sur un radeau via les fleuves, le tirer avec un bateau à vapeur en mer... Un peu fastidieux, juge le ministère. L'idéal serait un unique bateau à fond plat pour passer les eaux profondes, assez solide pour résister aux caprices de l'océan et capable de contenir le géant de granit. Bref un navire qui n'existe pas. L'arsenal de Toulon se met donc au travail. En avril 1831, un trois-mâts disproportionné de 9 mètres de large et 43 de long, baptisé Louxor, est prêt à partir, direction le Nil.

    Après une laborieuse traversée de la Méditerranée, le navire hybride remonte le Nil par le halage : des dizaines de tireurs à pied le tractent le long de la rive jusqu'au temple de Louxor. Devant les voyageurs se dressent l'obélisque occidental. L'ingénieur Jean-Baptiste Apollinaire Lebas est chargé des opérations d'abattage. Le monolithe est simplement posé sur le piédestal, il "suffit" de le pousser pour le faire tomber ! Deux appareils munis de solides câbles permettent de le faire basculer. A la manoeuvre, près de 200 hommes. D'un côté, on tire pour faire tomber le bloc, tandis qu'une autre équipe placée à l'opposée fait contrepoids pour ralentir sa chute. Enfin, le monument est à terre. Pour le transporter jusqu'au bateau, situé 400 mètres plus loin, on installe une chaussée en pièces détachées que l'on déplace progressivement. Une trentaine de maisons empêchent le le passage en ligne droite ? Elles sont rasées immédiatement... Chargé du trésor, le navire est prêt à repartir en décembre 1831, mais doit attendre la crue du Nil et lutter avec les nombreux caprices du fleuve. Il n'atteint son embouchure, à Alexandrie, que le 2 janvier... 1833.

    Retour en Méditerranée. Par sécurité, le Louxor est remorqué par un bateau à vapeur, le Sphinx. Direction Paris via l'Atlantique et le Havre. Mais le convoi fait régulièrement escale en raison des intempéries : Rhodes, Gibraltar, La Corogne, etc... 6 mois passent avant d'atteindre la capitale, à la fin de l'année 1833.

    Mais où va t-on installer la bête ? A Paris tout le monde a son avis : dans la cour du Louvre, au Pont Neuf, à la Madeleine... Pour habituer les Parisiens, on installe même 2 faux obélisques en bois et en carton, aux Invalides et place de la Concorde. Le Roi Louis-Philippe choisit finalement cette dernière, lieu de la guillotine pendant la Révolution : un nouveau symbole pour effacer ce souvenir macabre. Le 24 avril 1835, le projet est officiellement voté et adopté. Le monolithe sera érigé sur un piédestal en granit breton sur lequel sera gravé un hommage à l'ingénieur en chef, à condition de réussir l'opération...

    Ramsès II, son commanditaire, n'a pas laissé de mode d'emploi pour réédifié l'obélisque. L'ingénieur prend comme modèle un relèvement similaire à Rome au XVIème siècle. L'obélisque arrive d'abord au centre de la place, tracté le long d'un plan incliné. Le 25 octobre 1836, 200 000 parisiens assistent au spectacle. La tension est palpable. La veille, lors d'une manœuvre, la chute d'un appareil a tué un passant. Pour dresser la colonne, 350 artilleurs tirent sur les cordes de l'appareil de levage. L'ingénieur se place pile dans son axe. Si les câbles lâchent, le bloc lui tombera dessus et le tuera, lui épargnant le honte d'un échec. A 14h30, l'obélisque est enfin à la vertical. Le roi sort au balcon de l'hôtel de la Marine qui surplombe la place. Prudemment, il ne s'était pas encore montré. En cas de fiasco, il ne voulait surtout y être associé.


  • Hier j'avais rendez-vous à l'hôpital avec le docteur qui me suit depuis un petit moment déjà... Enfin bref, je vais à l'essentiel, tous les problèmes que j'ai depuis 3 semaines sont dus à... vous ne devinez pas... et bien je vous donne la réponse... c'est la prostate, avec infection et tout et tout, la totale quoi ! Rebelote, on recommence avec les médicaments pendant 1 mois, du coup j'ai ressorti mon pilulier !! Rigolez pas, c'est bien pratique, à 48 ans, un vieux comme moi, il me faut bien ça !!!!!!! Et dans un mois, le premier jour de mes vacances, on refait une fibroscopie. Je pensais être tranquille jusqu'en octobre, et bien non, il faut dire que ça me manquais tellement !!!!!!!

    Voilà pour les news, et puis dans les prochains articles que je vous ai préparé, vous allez voyagé aux quatre coins du monde, un peu d'exotisme, de soleil, d'histoire cela va nous faire le plus grand bien. 

    Portez-vous bien et à très vite, bisous.

     


  • Hier j'ai voulu faire de la pâtisserie !!!! j'ai mis trop de levure !!!!!!