• La célèbre boisson fait aujourd'hui figure d'emblème de la Russie et pourtant... Elle a été importée par les Gênois au XIVème siècle. Deux siècles plus tard, les kabaks, des débits de vodka, poussent dans tous le pays. Le début de l'alcoolisme à grande échelle. Que fait le tsar pour préserver ses sujets ? Rien, il encourage même la construction de tels lieux qui rapportent beaucoup au Trésor russe.

    Santé !!


  • A l'origine, le kiwi est un oiseau de Nouvelle-Zélande aux ailes atrophiées, gros comme une poule et bon coureur. Les explorateurs européens le découvrent au début du XIXème siècle. Les habitants mangent la chair et le chassent avec des chiens. Ils le nomment kivi-kivi. Devenu kiwi dans le vocabulaire européen, cet oiseau si singulier symbolise la Nouvelle-Zélande dès la fin du XIXème siècle. Mais comment le volatile s'est-il changé en fruit ? Début XXème siècle, le pays se lance dans la culture du yang tao, un fruit exotique importé de chine. Problème : son nom n'est pas facile à prononcer dans toutes les langues. Les publicitaires notent alors que la peau velue et sombre du fruit rappelle celle de l'oiseau : il le rebaptisent : kiwi.


  • Perche, toise, pied, pouce, aune, muid, setier... Sous l'Ancien Régime, chaque région a son système de mesure. Pire, la même dénomination peut ne pas recouvrir la même réalité. C'est le flou total, source de confusions pour le commerce. A la demande de la Constituante, l'Académie des sciences propose une nouvelle unité de mesure : le mètre (du grec metro, mesure). Le mètre correspond à la dix millionième partie du quart de l'arc méridien terrestre. Porté par les conquêtes révolutionnaires et napoléonniennes, le système métrique s'impose dans toute l'Europe.


  • Une révolte contre une nouvelle taxe en 1675.

    Sous Louis XIV, pour remplir les caisses vidées par la guerre contre la Hollande, l'Etat a décidé d'instaurer une nouvelle taxe sur le papier timbré, un ancêtre du timbre fiscal. Cette nouvelle taxe a déclenché un vent de révolte très vioent qui a éclaté en avril 1675. Des châteaux ont été brûlés, des agents fiscaux molestés et des bureaux de tabac saccagés. A cette époque, on reconnaissait les paysans bretons à la couleur de leur bonnet. Ils étaient de couleur bleue en pays bigouden et rouge du côté de Carhais, c'est comme ça que cette révolte est restée dans les livres d'histoires sous le nom de révolte des bonnets rouges.

      

     


  • DANS LA MAISON DE L'AUTRE - Rhidian BROOK

    La ville de Hambourg en 1946 est en ruines et l'Allemagne est brisée. Si la guerre est terminée, la vie, elle peine à reprendre ses droits. Lewis Morgan, colonel de l'armée birtanique, est chargé de superviser les opérations de reconstruction du territoire et de dénazification de la population, il s'installe dans une soptueuse villa réquisitionnée à son intention avec son épouse et leur dernier fils encore en vie. Le colonel propose aux propriétaires des leiux, un architecte allemand éploré par la mort de sa femme et sa fille adolescente de rester. Les deux familles partagent alors le même toit, se croisent, se frôlent, mais comment supporter pareille situation quand une haine viscérale continue d'opposer les deux peuples ? Dans cette ambiance appressante, inimitiés et hostilités vont laisser place à des sentiments plus dangeruex encore...

    C'est un roman excellent et émouvant de Rhidian Brook invite à réfléchir sur l'intégrité morale, la culpabilité et le pardon. J'ai passé un très beau moment à lire ce livre.


  • Vous voulez savoir su vous êtes le dexcendant d'un guillotiné de la Révolution ? Rendez-vous sur le site http://les.guillotines.free.fr/doc.htm qui répertorie les condamnés à mort, à l'exil ou à l'emprisonnement.


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    Lorsqu'elle apparaît la première fois en 1905, dans l'hebdomadaire pour enfants : "la semaine de Suzette", Bécassine au costume vert est en réalité picarde. Comme son père Joseph Pinchon, né à Amiens. Mais à l'époque, la majorité des bonnes venant de Bretagne, l'amalgame est vite fait. Quand le premier album de ses aventures sort en 1913, on invente un passé breton à Bécassine. Si certains retiennent le côté simple et généreux de l'héroïne, d'autres s'indignent alors de la niaiserie négative qu'elle véhicule sur les habitants de la région. En 1939, Bécassine rentre malgré tout au musée Grévin. Une consécration ? Pas vraiment pour Patrick Guérin, un breton de Paris, et ses deux amis. Le dimanche 18 juin de la même année, les trois compères organisent la riposte. En visite au musée, ils font tomber la statue de cire qui se brise en mile morceaux. Un fait divers qui réjouit alors la communauté bretonne et ne vaudra au "commando" qu'une petit nuit au poste.


  • Parce que, au Moyen Age, le vert obtenu à partir de matières végétales est chimiquement instable, c'est à dire qu'il s'use vite à la lumière. Il est donc associé à tout ce qui est évanescent : jeunesse, amour, fortune, destin. A partir du 12ème siècle, devenu carrément suspect, il est associé au diable dans les arts. C'est la couleur des démons, des sorciers, des dragons, des serpents... et des musulmans, ennemis jurés des chrétiens de l'époque.


  • A partir du VIIème siècle, les moines doivent recueillir les confessions des fidèles. Mais écouter les autres raconter leur vie, c'est ennuyeux. Rabelais au XVIème siècle est le premier à dire que les moines "s'emmerdent" :

    "Ils magngent la merde du monde, c'est à dire les pechez, et comme machemerdes l'on les rejecte en leurs retraictz".

    Or, ces "retraictz" sont à la faois abbayes et les lieux où l'on défèque. Ainsi naît, sous la plume de Rabelais, l'expression "s'emmerder".


  • Cette icône provenant du Monastère de Sainte Catherine sur le Mont Sinaï en Egypte représente l'union de deux saints en robe. Il s'agit de Serge et de Bacchus, deux soldats romains morts en martyrs en 303. Au milieu le traditionnel témoin de mariage est représenté sous les traits de Jésus. Selon l'historien américain Allan Tulchin, l'église chrétienne reconnaissait les unions entre deux hommes.