• Le site actuel est le troisième du genre dans la ville de l'est et date de 1881. Il héberge la troisième plus grande lunette de France. Les chercheurs s'y intéressent principalement aux astres en fin de vie et à l'énergie qui s'en dégage (trou noir notamment). Les archives de l'observatoire forment aussi l'une de ses richesses, avec plus de 3 millions d'objets hors système solaire répertoriés. Il dispose également d'un important patrimoine d'instruments et d'ouvrages anciens.

    Pour les astronomes amateurs, l'observatoire de Strasbourg héberge trois associations qui regroupent les passionnés de la région. Plus d'informations sur astro.unistra.fr

     


  • Du haut de ses 2877 mètres au coeur des Pyrénées, l'observatoire du Pic du Midi est une figure emblématique de la recherche astronomique française.

    Depuis plus d'un siècle, les scientifiques y étudient le soleil, les planètes, les étoiles et les galaxies. Pour ce faire ils utilisent le télescope Bernard Lyon, le plus grand télescope de France.

    Le lieu propose même des expériences inédites d'observation des étoiles. Rendez-vous sur picdumidi.com pour les découvrir.


  • Observatoire de Paris

    Créé en 1967 sous l'impulsion de Louis XIV et Jean-Baptiste Colbert, l'Observatoire de Paris possède une histoire fascinante.

    De grands astronomes y ont effectué des avancées majeures :

    l'unification de l'heure française, la première photo du soleil ou le lancement des disciplines comme l'étude des lumières étoilées.

    Aujourd'hui répartis sur trois sites, à Paris, Meudon et Nançay, les chercheurs y étudient notamment le soleil, la formation des étoiles, le milieu interstellaire, la cosmologie...

    C'est le plus grand pôle français de recherche en astronomie.

    L'observatoire de Paris accueille particuliers, entreprises et associations pour l'organisation de leurs manifestations. Plus d'informations sur obspm.fr

     


  • Sur le parking d’un supermarché, dans une petite ville de province, une femme se démaquille méticuleusement, tristement. Enlever sa perruque, sa robe de soie, rouler ses bas sur ses chevilles : ses gestes ressemblent à un arrachement. Bientôt, celle qui, à peine une heure auparavant, volait quelques instants de joie et dansait à corps perdu sera devenue méconnaissable. Laurent, en tenue de sport, a remis de l’ordre dans sa voiture et dissimulé dans le coffre la mallette contenant ses habits de fête. Il s’apprête à retrouver femme et enfants pour le dîner. Petit garçon, Laurent passait des heures enfermé dans la penderie de sa mère, détestait l’atmosphère virile et la puanteur des vestiaires après les matchs de foot. Puis il a grandi, a rencontré Solange au lycée, il y a vingt ans déjà. Leur complicité a été immédiate, ils se sont mariés, Thomas et Claire sont nés, ils se sont endettés pour acheter leur maison. Solange prenait les initiatives, Laurent les accueillait avec sérénité. Jusqu’à ce que surviennent d’insupportables douleurs, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus réfréner ses envies incontrôlables de toucher de la soie, et que la femme en lui se manifeste impérieusement. De tout cela, il n’a rien dit à Solange. Sa vie va basculer quand, à la faveur de trois jours solitaires, il se travestit pour la première fois chez eux. À son retour, Solange trouve un cheveu blond… Léonor de Récondo va alors suivre ses personnages sur le chemin d’une transformation radicale. Car la découverte de Solange conforte Laurent dans sa certitude : il lui faut laisser exister la femme qu’il a toujours été. Et convaincre son entourage de l’accepter. La détermination de Laurent, le désarroi de Solange, les réactions contrastées des enfants – Claire a treize ans, Thomas seize –, l’incrédulité des collègues de travail.

    Un grand roman sur le courage d'être soi et être soi-même, c'est avant tout mettre en avant ce que l'on est au fond au détriment de ce que les autres veulent voir. Un vrai coup de coeur.

    ****

     

    (*Moyen    **Bon    ***Très bon    ****Excellent)

     

     


  • Réalisable assez rapidement, avec des temps de repos limités, découvrez comment préparer de savoureux pains au chocolat avec non pas une pâte feuilletée, mais une pâte briochée. Un twist qui apporte une texture moelleuse à cette gourmandise à dévorer dès le réveil pendant le petit-déjeuner !

    Pour réaliser cette recette, suivez les étapes ci-dessous :

     

    Pains au chocolat briochés

     

    Ingrédients :

     

    - 500 g de farine type 45

    - 10 g de sel fin

    - 150 g de beurre mou

    - 20 - 25 g de levure fraîche de boulanger (selon la saison)

    - 23 cl de lait entier

    - 2 œufs + 1 œuf pour dorer

    - 60 g de sucre en poudre

     

    Pour la garniture

    - 150 g de chocolat noir

    - 50 g de chocolat au lait

     

    Préparation :

     

    1. Dans la cuve d’un robot, mélangez le lait et la levure 5 minutes avec l’accessoire « feuille » ou « pétrin » à vitesse lente.

    2. Versez 1/3 de la farine en continuant de tourner sur vitesse lente, puis ajoutez le sel, le sucre, le restant de farine et les 2 œufs.

    3. Lorsque le mélange est homogène (comptez une minute), ajoutez le beurre en morceaux. Mélangez 10 minutes à vitesse rapide sans que le batteur ne force.

    4. Au bout de ce temps, décollez la pâte avec une spatule (au toucher, elle ne doit pas être collante, mais doit être super-élastique et brillante).

    5. Récupérez-la et malaxez-la entre vos mains pour la mettre en boule. Placez-la au congélateur 10 minutes.

    6. Pendant ce temps, préparez les bâtonnets de chocolat. Préchauffez 5 minutes le four sur th. 3-4/100-120°.

    7. Faites fondre les chocolats dans un bol placé au four.

    8. Dès que les chocolats sont fondus, ajoutez 0,5-1 cl d’eau et mélangez avec une spatule jusqu’à épaississement.

    9. Versez la pâte de chocolat obtenue dans une poche à douille jetable sans embout, incisez légèrement l’extrémité avec une paire de ciseaux pour faire une petite ouverture et déposez des bâtonnets de chocolat de 1 cm de large sur 10 cm de long sur une feuille de papier sulfurisé. Laissez-les durcir à température ambiante.

    10. Farinez le plan de travail. Appuyez sur la pâte à brioche pour la « dégazer » et découpez-la en 12 parts de 65 g environ (pesez-les). Étalez les pâtons obtenus en rectangles de 12 x 8 cm sur une épaisseur de 4 mm.

    11. Mouillez vos mains avec un peu d’eau et humidifiez les rectangles légèrement du bout des doigts.

    12. Déposez les bâtonnets de chocolat sur chaque rectangle et roulez la pâte sur elle-même pour obtenir des rouleaux. Rangez-les au fur et à mesure sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé en les espaçant de 1 cm environ. Laissez lever les pains une heure à température ambiante, sans les recouvrir et si possible en hauteur.

    13. Préchauffez le four sur th. 6/180°. Dorez les pains avec l’œuf restant battu, enfournez-les 5 minutes, puis montez le thermostat sur 6-7/190° et faites cuire 5 minutes, et enfin baissez sur th. 5-6/160° et laissez cuire 7-8 minutes.

     

    Bon appétit !

     

    L'ASTUCE

    Pour une finition chic, « glacez » vos pains au chocolat briochés : mélangez 100 g de sucre glace avec 1 c. à soupe d’eau et 1 c. à café de kirsch. Badigeonnez-en les pains dès la sortie du four, la chaleur de la brioche fait durcir le glaçage à l’eau tranquillement.

    Une variante : le babka (une spécialité polonaise) : étalez une pâte de 250 g sur un rectangle de 30 x 25 cm, humidifiez-le avec les doigts légèrement mouillés et saupoudrez de cacao en poudre amer, puis recommencez pour le recouvrir d’une deuxième couche. Roulez la pâte sur elle-même. Aplatissez le boudin légèrement, coupez-le en deux, puis torsadez-le. Ramenez les deux extrémités pour former une couronne, badigeonnez-la d’œuf battu. Placez le babka dans un moule (type moule à kouglof) et laissez lever 2 à 3 heures dans la cuisine à température ambiante ou une heure dans le four sur th. 1-2/40°. Vous pouvez parfumer la pâte avec le zeste râpé d’une orange non traitée.

     

     


  • Photographie de Joseph ANTHONY, National Geographic your shot

    Dans le parc national des volcans d'Hawaï, un filet de lave se déverse dans l'océan. Le photographe Joseph Anthony a saisi ce moment à bord de son bateau au coucher du soleil.

     


  • Denis Cherim est un photographe londonien qui aime nous montrer que le monde n'est qu'une affaire de perspectives. Dans une série photo intitulée «The Coincidence Project » ( « le Projet Coïncidence »), il s'est amusé à capturer des éléments alignés de manière parfaite, donnant des compositions parfois poétiques, parfois totalement surréalistes, toujours intrigantes. 

    Certaines photos semblent être le fruit du hasard ou d'une chance inouïe, d'autres ont dû être longuement réfléchies et travaillées afin d'obtenir l'angle de prise de vue parfait. Quoi qu'il en soit, Denis Cherim nous prouve que la beauté réside en toute chose, et que tout ce qui nous entoure peut être magique... si vous ne le voyez pas, peut-être n'avez-vous simplement pas du bon côté ?

    Denis CHERIM photographe

     

    Denis CHERIM photographe

     

    Denis CHERIM photographe

     

    Denis CHERIM photographe

     

    Denis CHERIM photographe

     

    Denis CHERIM photographe

     


  • Le blue lagoon en Islande

    Même si vous n’avez pas été en Islande, vous avez forcément entendu parler du célèbre « Blue Lagoon ». Ce lac à l’eau laiteuse et légèrement bleutée a beau être la première attraction touristique du pays, il n’est pas naturel, contrairement à ce que pensent la plupart des voyageurs.

    Situé à 45 minutes de voiture au sud-ouest de la capitale Reykjavik, ce bassin à l’atmosphère surréaliste doit son existence à l’Homme. En effet, c’est ce dernier qui l’a creusé dans la roche. Seulement voilà, au milieu de champs de lave et des collines, difficile d’imaginer qu’une telle création soit artificielle. Et résultat, l’endroit remporte tous les suffrages quand il s’agit d’attirer les touristes. En effet, sur les 1,8 million de voyageurs qui visitent le pays chaque année, 700 000 (39%) y passent. Inutile de préciser que le Blue Lagoon est un véritable succès commercial pour l’Islande.

    Mais alors, est-ce que les guides touristiques mentent quand ils disent que l’eau du bassin provient d’une source chaude naturelle ? La réponse est non. C’est en partie vrai car la source en question est bel et bien naturelle. En revanche, le conduit qui permet à l’eau d’inonder le bassin de 200 mètres de longueur et d’en faire un lac est issu d’un forage artificiel.

    À la surface, l’eau arrive à une température de 240 degrés avant d’être traitée par une centrale géothermique puis distribuée dans le lac à environ une quarantaine de degrés. Lors de son passage par la centrale, elle permet notamment de produire de l’électricité. On appelle ça l’énergie géothermique, et c’est une technique qui fournit plus de 25% des besoins en électricité du pays.

    Vous l’aurez compris, le célèbre Blue Lagoon n’est donc pas un bassin naturel découvert dans cet état par les Islandais. Ceci étant dit, la baignade y est tout de même particulièrement agréable, surtout quand la température extérieure approche la barre du zéro degré. Autre avantage de l’expérience : prendre soin de sa peau. Eh oui, l’eau y est chargée en soufre et en silice, des éléments connus pour faire du bien à notre épiderme. Quant à l’aspect laiteux et bleuté de l’eau, il s’explique là encore par sa composition. L’opacité est due aux silicates et la couleur bleue à des algues.

     

    Désormais, vous connaissez la vérité sur l’un des spots les plus connus d’Islande !


  • Dans la ville au Port Parfumé, on a coutume de trouver assez fréquemment d'étranges buildings troués. En fait, ces constructions sont même assez répandues, et tout le monde trouve cela normal ! Pourtant, pour un observateur occidental, cela peut sembler complètement illogique, voir contre-productif : l'édifice perd bêtement de la surface habitable, et probablement aussi de la stabilté...

    Savez-vous pourquoi certains immeubles de Hong Kong sont troués ?

    Et pourtant, il existe une bonne raison à cela. Ces trous en plein milieu des immeubles font en fait partie d'un procédé complexe — en fait, c'est même quelque chose de très étudié... 

    Allez, petit indice : il s'agit de laisser passer quelque chose...

    Non, il ne s'agit pas de laisser passer les avions... Ni les oiseaux... mais LES DRAGONS !

    En effet, ces étranges fenêtres percées dans les immeubles sont appelés « dragon gates », soit « portails des dragons ». Ils permettent de laisser l'accès libre aux dragons qui descendent chaque jour des montagnes pour atteindre l'eau, selon la mythologie Chinoise et les principes du feng-shui !

    Les dragons, invisibles à l'œil nu, sont censés apporter la joie et la bonne fortune aux humains. Mais bloquer le chemin d'un dragon pourrait au contraire provoquer la mauvaise fortune.

    À Hong Kong, les constructeurs de bâtiments ont à cœur de respecter le feng-shui, un ensemble de principes notamment architectureaux qui conssitent à placer les objets dans l'espace de façon harmonieuse et en accord avec les différents flux d'énergies qui gouvernent le monde, selon les croyances asiatiques.

    C'est considéré une discipline très sérieuse... au point que de grands hommes d'affaires payent une fortune pour avoir un expert en feng-shui qui analyse les plans des nouveaux bâtiments, pour faire un devis avant de construire un nouvel immeuble ! Ainsi, le bâtiment de la Banque de Chine, qui apparremment a un très mauvais feng-shui , a même été accusé par les compagnies qui l'entourent de causer leur faillite...


  • Dans les années 50 et 60, la photographie de rue commençait à peine à se démocratiser et se développer en tant qu’art. Dans ce mouvement, le Français René Maltête s’était distingué grâce à son angle humoristique.

    En 1951, René Maltête quitte sa Bretagne natale pour la capitale française afin de devenir assistant/metteur en scène/stagiaire aux côtés de Jacques Tati et Claude Barma, même s’il doit s’exercer à d’autres petits métiers pour subvenir à ses besoins.

    En parallèle, passionné par la photographie, il s’offre un appareil Semflex 6x6 dans l’espoir d’embrasser une vraie carrière de photographe. En 1958, il intègre l’agence Rapho et fait publier son premier livre, en 1960, intitulé « Paris des rues et des chansons ». Dans cet ouvrage, ses photographies sont accompagnées de textes de Jacques Prévert, Boris Vian, Georges Brassens et Charles Trenet, entre autres.

    Vagabond, poète et humoriste, René Maltête se distinguait grâce à sa capacité à piéger, avec son objectif, des situations insolites de la vie quotidienne, frôlant parfois avec de l'illusionnisme. Certaines de ses photographies ont été publiées dans la presse du monde entier (Life, Punch, Stern, Epoca, etc.…) contribuant à populariser son œuvre.

    René MALTÊTE photographe

     

    René MALTÊTE photographe

     

     

    René MALTÊTE photographe

     

     

    René MALTÊTE photographe

     

     

    René MALTÊTE photographe

     

     

    René MALTÊTE photographe

     

     

    René MALTÊTE photographe

     

     

    René MALTÊTE photographe

     

     

    René MALTÊTE photographe

     

     

    René MALTÊTE photographe

     

     

    René MALTÊTE photographe