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Pour 6 personnes il vous faudra 250 g de farine, 10 g de levure du boulanger, 1 oeuf, 160 g de beurre demi-sel, 150 g de sucre, sel.
Délayez la levure avec 4 cuillères à soupe d'eau tiède dans un bol. Versez la farine et 2 pincées de sel dans un saladier. Mélangez et faites une fontaine au centre. Versez-y la levure et 15 cl d'eau. Pétrissez jusqu'à obtenir une pâte homogène. Couvrez d'un linge et laissez doubler de volume pendant 1 h à température ambiante.
Etalez la pâte en un rectangle. Badigeonnez-la de beurre ramolli en laissant une marge de 2 cm sur le pourtour. Saupoudrez de sucre. Pliez la pâte en trois et abaissez-la. Répétez l'opération deux fois. Laissez reposer 30 minutes dans le réfrigérateur. Recommencez le pliage. Façonnez la pâte en un ruban long de 1 centimètre d'épaisseur. Enroulez la bande de pâte dans le sens de la longueur.
Préchauffez le four sur thermostat 7 (210°C). Déposez la pâte dans un moule à manqué à fond amovible beurré. Laissez reposer 15 minutes. Badigeonnez d'un oeuf battu et enfournez pour 30 à 35 minutes. Patientez 15 minutes et démoulez.
Astuce : en fin de cuisson, recouvrez le gâteau d'une feuille de papier d'aluminium si la surface est trop coloré.
Bon appétit !
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La beauté des produits bretons se jauge sur les marchés. De Quimper, de Vannes, de Saint-Malo, de Rennes, les étals des poissonniers croulent sous le poids de marchandises rutilantes, à l'instar des merlans de ligne ou des araignées de mer. Les maraîchers proposent une variété de légumes et d'herbes qui ne sont plus fâchés avec l'écologie. Face à ces trésors, l'heure n'est plus au Kig-ha-farz (potée de viandes, de légumes, de far noir et blanc), archétype des nourritures paysannes traditionnelles.
les crudités ou les cuissons courtes révèlent la finesse des saveurs d'un chou-fleur ou d'une noix de saint-jacques, le homard bleu, longtemps préparé à l'armoricaine et servi dans sa timbale de riz dans les banquets de mariage, s'encanaille sur la braise, juste nappé d'un peu de beurre salé.
Même les algues autrefois dévolues à fumer les sols ou à nourrir l'âtre sont anoblies. Comme au Japon, des Bretons inventifs les réparent en tartare ou terrines. Et que dire du liquide aigrelet coulant pendant le barattage de la crème, autrefois compagnon des pommes de terre à l'eau. Connu sous le nom de lait ribot, il est devenu un ingrédient à forte personnalité. Sans oublier le blé noir qui se moque de l'ingratitude des landes bretonnes qui a été longtemps le quotidien alimentaire des habitants de la Bretagne.
Une chose est certaine : la Bretagne n'est plus seulement une agréable destination touristique où l'on se régale d'une crêpe au beurre et d'une bolée de cidre, c'est une terre de choix pour tous les gourmands friands d'authenticité et de découvertes culinaires.
5 recettes bretonnes vont se succéder à partir de demain, à vos fourneaux !