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    Lorsqu'elle apparaît la première fois en 1905, dans l'hebdomadaire pour enfants : "la semaine de Suzette", Bécassine au costume vert est en réalité picarde. Comme son père Joseph Pinchon, né à Amiens. Mais à l'époque, la majorité des bonnes venant de Bretagne, l'amalgame est vite fait. Quand le premier album de ses aventures sort en 1913, on invente un passé breton à Bécassine. Si certains retiennent le côté simple et généreux de l'héroïne, d'autres s'indignent alors de la niaiserie négative qu'elle véhicule sur les habitants de la région. En 1939, Bécassine rentre malgré tout au musée Grévin. Une consécration ? Pas vraiment pour Patrick Guérin, un breton de Paris, et ses deux amis. Le dimanche 18 juin de la même année, les trois compères organisent la riposte. En visite au musée, ils font tomber la statue de cire qui se brise en mile morceaux. Un fait divers qui réjouit alors la communauté bretonne et ne vaudra au "commando" qu'une petit nuit au poste.


  • Parce que, au Moyen Age, le vert obtenu à partir de matières végétales est chimiquement instable, c'est à dire qu'il s'use vite à la lumière. Il est donc associé à tout ce qui est évanescent : jeunesse, amour, fortune, destin. A partir du 12ème siècle, devenu carrément suspect, il est associé au diable dans les arts. C'est la couleur des démons, des sorciers, des dragons, des serpents... et des musulmans, ennemis jurés des chrétiens de l'époque.


  • A partir du VIIème siècle, les moines doivent recueillir les confessions des fidèles. Mais écouter les autres raconter leur vie, c'est ennuyeux. Rabelais au XVIème siècle est le premier à dire que les moines "s'emmerdent" :

    "Ils magngent la merde du monde, c'est à dire les pechez, et comme machemerdes l'on les rejecte en leurs retraictz".

    Or, ces "retraictz" sont à la faois abbayes et les lieux où l'on défèque. Ainsi naît, sous la plume de Rabelais, l'expression "s'emmerder".


  • Cette icône provenant du Monastère de Sainte Catherine sur le Mont Sinaï en Egypte représente l'union de deux saints en robe. Il s'agit de Serge et de Bacchus, deux soldats romains morts en martyrs en 303. Au milieu le traditionnel témoin de mariage est représenté sous les traits de Jésus. Selon l'historien américain Allan Tulchin, l'église chrétienne reconnaissait les unions entre deux hommes.

     


  • Une recette de lasagne que j'ai cuisiné, que j'ai filmé, que j'ai monté, c'était le même jour que j'ai fait la recette du gâteau au yahourt aux fruits.

    Je me suis bien amusé à faire ça, j'ai hâte de faire d'autres films.

    Dans le film je disais que j'allais prendre des photos du résultat, mais dans le feu de l'action j'ai oublié, mais je peux vous dire que j'ai adoré, le magret était moelleux à souhait et avec le chèvre c'était vraiment excellent. Pour la cuisson à peine 45 minutes de cuisson à 180°C.

    A bientôt.


  • Ces dimensions (21 X 29,7 cm) ont deux provenances distinctes. le premier a y avoir penser est le Français Lazare Carnot durant la Révolution Française. Cependant le Directoire institua deux standarts : A3 (29,7 X 42 cm) et A2 (42 x 59,4 cm), tous deux multiples du A4. Mais c'est son adoption, en 1922, par le Deutsches Institut für Normung, en Allemagne qui, en normalisant ce format, en assurera la diffusion internationale. Même si les imprimeurs Français l'ont boycotté jusqu'en 1967 pour ne pas en payer la licence. C'est à l'heure actuelle le plus utilisé au monde. Seule exception majeure : aux Etats-Unis, le US letter mesure 21,6 X 27,9 cm.


  • En amitié, le facteur temps joue un rôle important. Avec les années, on finit par accepter un comportement qui nous agaçait, parce qu'on a appris à connaître l'autre, à l'accepter, sans pour autant tout cautionner.

    L'amitié est un mélange de tolérance et d'exigence, l'ami est celui qui nous accepte comme on est, mais n'hésite pas non plus à nous dire lorsqu'il a l'impression que nous nous engageons sur une mauvaise voie...

    Nous avons plusieurs amis dont nous attendons pas forcément la même chose. Certains sont parfois très différents de nous, nous ouvrent souvent sur d'autres univers, d'autres valeurs.

    En amitié, il est plus facile de se dire les choses car le terrain est moins passionnel, l'enjeu moins important. Avec notre conjoint, on a souvent peur de se mettre en péril notre relation, de nous montrer sous un mauvais jour. Avec nos parents, il y a toujours la crainte de décevoir qui, même à l'âge adulte, n'est jamais facile à vivre. L'amitié nous fait grandir, à meiux nous connaître, à évoluer. Ce qui n'empêche pas les fâcheries, peut-être parce qu'on attend trop de nos amis, surtout à une époque où les familles sont plus éclatées, où les divorcent se généralisent. On projette parfois sur eux ce qu'on n'a pas reçu : une mère, une grande soeur... Il faut laisser les amis à leur juste place !


  • Comme elle n'implique ni engagement, ni réciprocité, ni régularité, la relation d'amitié permet tous les paradoxes, comme de chérir des personnes tout en se disant que jamais on no pourrait les supporter au quotidien. Ou de se confier à quelqu'un dont on ne comprend pas le mode de vie ou les choix. 

    On va y voir un peu plus clair dans des petits travers amicaux pas si anecdotiques qu'il y paraît ! Dans 7 exemples, vous allez peut-être vous y reconnaître, ou reconnaître une personne !!!!!!!!

    Au resto, ils nous font le sketch de l'addition :

    Partager l'addition est un supplice : pour eux, pas question de partager la note à parts égales alors qu'ils n'ont pas pris de dessert, soulignent-ils. Pour Freud et la psychanalyse, l'avarice trouve sa source lors du stade anal. A l'apprentissage de la propreté se met en place un marchandage affectif. S'il estime ne pas recevoir de sa mère l'amour qui lui est dû, l'enfant va sur le pot, prendre un plaisir sadique à se retenir. Une fois adulte, le radin reste dans la rétention et refuse de dépenser son argent. La peur de manquer peut aussi être liée à l'histoire familiale, aux valeurs transmises par les parents. L'argent donne symboliquement un sentiment de puissance : en cherchant à en amasser le plus possible, certains cherchent aussi à repousser une angoisse de mort.


  • Comme elle n'implique ni engagement, ni réciprocité, ni régularité, la relation d'amitié permet tous les paradoxes, comme de chérir des personnes tout en se disant que jamais on no pourrait les supporter au quotidien. Ou de se confier à quelqu'un dont on ne comprend pas le mode de vie ou les choix. 

    On va y voir un peu plus clair dans des petits travers amicaux pas si anecdotiques qu'il y paraît ! Dans 7 exemples, vous allez peut-être vous y reconnaître, ou reconnaître une personne !!!!!!!!

    Ils nous comparent toujours à quelqu'un d'autre :

    Quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse, on leur rappelle toujours l'un ou l'autre de leurs amis... Au début, cela nous fait plutôt plaisir, un peu comme un adoubement, de nous dire : "On se connaît déjà un peu, le chemin vers toi sera facile." Mais à la longue, la remarque devient pesante : elle nie notre singularité et nous fait nous sentir remplaçable, presque interchangeable. Un peu à l'image de ceux qui ont toujours plein de nouveaux amis, ce comportement révèle une peur de l'investissement affectif. Peut-être parce que l'on grandi dans une famille où l'on recevait peu d'amis à la maison, ou bien parce que l'on a été marqué par une rupture amoureuse ou amicale. L'amitié véritable leur fait peur; la simple camaraderie semble plus confortable.


  • Comme elle n'implique ni engagement, ni réciprocité, ni régularité, la relation d'amitié permet tous les paradoxes, comme de chérir des personnes tout en se disant que jamais on no pourrait les supporter au quotidien. Ou de se confier à quelqu'un dont on ne comprend pas le mode de vie ou les choix. 

    On va y voir un peu plus clair dans des petits travers amicaux pas si anecdotiques qu'il y paraît ! Dans 7 exemples, vous allez peut-être vous y reconnaître, ou reconnaître une personne !!!!!!!!

    Ils ne sortent jamais de chez eux :

    "Tu ne préfères pas passer à la maison plutôt ?" est sans nul doute leur phrase favorite. Plus à l'aise chez eux, sur leur territoire, les casaniers doutent de leurs compétences relationnelles en dehors d'un cadre qu'ils ont eux-mêmes défini et créé. Leur appartement est pour eux un cocon rassurant, un lieu de rotection. Unespace qui les révèle aussi, qui leur permet de se dévoiler à leurs amis en douceur, sans pression. Un peu à l'image de ceux qui ne savent comment accueillir les compliments ou les cadeaux, ils préfèrent donner que recevoir, peut-être parce qu'ils ne sont pas sûrs de mériter ce qu'on leur offre. Un peu méfiants, ils ont peur de s'engager et n'aiment pas se sentir débiteurs : "Si je vais dîner chez lui, que va-t-il attendre de moi en contrepartie ?" se demandent-ils.